Développement personnel

A la découverte de Soi

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« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde mais celui qui a fait une fois le tour de lui même » Gandhi

Dans cet article, nous allons voir comment se construit l’Ego qui nous empêche d’être nous, puis nous verrons comment nous pouvons le désamorcer et vivre notre vie.

Tous les articles présents et à venir sur ce site traitent du développement personnel, de la connaissance de Soi, de la bienveillance etc… Finalement la pierre angulaire de ce site sera d’oser être Soi et de devenir Soi. Etre Soi signifie s’accepter tel que l’on est avec nos qualités et nos défauts. Oser être Soi c’est se libérer des blessures du passé et tourner la page.

Etre Soi, c’est faire tomber les masques, devant les autres et avec Soi même. J’ai accompagné des personnes penser être Soi, être intègre. Ce qui était en partie vrai, elles étaient intègre avec les autres mais pas intègre envers elles-mêmes. En creusant un peu, je m’apercevais qu’elles étaient rongées par l’Ego, le petit enfant blessé par les blessures de son passé et qui forcera à porter un masque inconscient, par exemple une personne souhaitant faire plaisir à tout le monde en oubliant ses propres besoins par manque d’amour pour de Soi.

De mon point de vue l’Ego se construit pendant l’enfance et dans la peur pour s’adapter à l’environnement, il est également transmis par nos ancêtres par les expériences vécues.

Par ailleurs, Lise Bourbeau, montre que l’égo se construit à travers cinq blessures émotionnelles : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Ces blessures développent une série de préjugés et de comportements sur la société. Ainsi, à des moments de nos vies, ces blessures pourront s’activer et confirmer nos croyances sur la vie « les gens me rejettent – j’ai encore était trahi – c’est injuste … » autant d’interprétations de la réalité qui viennent nous entretenir dans une illusion.

Ces blessures sont inscrites dans les gênes et se transmettent d’une génération à une autre. Par ailleurs, le biologiste cellulaire, Bruce H.lipton confirme cette thèse dans la biologie des croyances en définissant le gênes comme la mémoire physique de l’expérience. Par ailleurs, une expérience a été mené sur des souris pour montrer cette thèse. En effet, un groupe de souris a été soumis à une expérience terrifiante associée qui était associé à un bruit. C’est expérience s’est inscrite dans le gêne car il suffisait que les générations suivantes entendent le bruit pour se retrouver dans le même état de stress que leurs ancêtres alors qu’elles n’avaient pas vécu de situation traumatisante. Par conséquent si vous ne guérissez pas vos blessures du passé, la génération suivante aura les siennes à traiter et celles de ses parents. On a tous une des 5 blessures émotionnelles, qui influent plus ou moins sur notre vie, c’est normal et elles le resteront à vie. L’important est d’en être conscient, de les reconnaître pour voir la vie comme elle est et non à travers cette blessure. Par exemple, de mon coté, j’avais la blessure émotionnelle du rejet ainsi que celle de l’injustice. Je n’osais pas m’exposer ou dire mon opinion par peur d’être rejeté car j’avais développé le masque du fuyant. Le masque du rigide, développé par la blessure émotionnelle de l’injustice s’activait par exemple lorsque j’allais au restaurant. Au moment de l’addition, pour moi, chacun devait payer ce qu’il a consommé alors que d’autres, par exemple de type contrôlant diviseront simplement la facture en deux. Aujourd’hui, lorsque j’ai cette petite voix qui me dit « mais c’est injuste » je souris et regarde la situation d’un autre angle.

D’un autre coté, il y a nos drivers ou messages contraignants. J’ai remarqué qu’ils se complétent souvent avec les blessures émotionnelles. Les messages contraignants sont les messages que nous avons reçu dans notre jeunesse. Ils sont aussi de l’ordre de 5 : Soit parfait, soit fort, fais plaisir, fais des efforts et le dépêche toi. Nous sommes en permanence drivés par ces messages. Mes principaux sont « soit parfait » et « soit fort ». C’est-à-dire que je ne pouvais pas passer à l’action tant que tout n’était pas parfait, ce qui fait que je ne passais jamais à l’action et l’autre était le « soit fort » ainsi je ne m’autorisais pas à pleurer, ni verser une larme que celle-ci soit de joie ou de tristesse, tout ce que je devais faire devait être dans l’effort…Maintenant que je suis au conscient de cela je m’autorise à me lancer sans être au top et je vois que je progresse d’autant plus car j’apprends de mes erreurs et je m’autorise de la douceur chose avant que je pensais réservée aux femmes.

Et là c’est pareil, il y a un bon coté à ces messages contraignants. J’ai développé le sens de l’excellence, vouloir toujours être au top de ce que je fais et le goût de l’effort, je suis capable de me faire mal longtemps pour arriver à mes objectifs. Ce n’est jamais tout positif ou tout négatif, nous sommes composés de tout.

C’est également cette égo qui nous empêchera de vivre notre vie par peur d’échouer, d’être rejeté, d’être critiqué de devenir pauvre ect…

 

Comment ne plus être influencé par notre égo ? 

Je pense qu’il ne faut pas partir en croisade contre son Ego. S’il est là, s’il s’est construit, c’est qu’à un moment donné il a été utile. Certains disent d’ailleurs qu’il est utile car c’est lui  qui est à la racine de l’espace temps, lui qui nous maintient dans cette réalité. D’ailleurs, l’Ego se défini à travers « je, mon, ma » et tout se qui est de la possession.

Tout ce qui se rapproche de la possession et de l’avoir nous rapproche de notre Ego et nous éloigne de notre Etre « Je ne possède rien, ah si, une dent…et encore elle n’est peut-être pas à moi » Gandhi. Un de mes mentors m’a dit un jour d’être un homme du bien et non un homme de biens. Si vous êtes amenés à posséder, alors veillez à ne pas être possédé par ce que vous avez, c’est une des clés. Savoir que l’on peut tout perdre et l’accepter « Si tu peux voir, détruit l’ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot, te mettre à rebâtir » Rudyard KIPLING. Il importe peu à votre maison de vous perdre mais la plupart des gens soufreront à l’idée de perdre leur maison. Posez-vous la question suivante: les personnes viendront à votre enterrement pour ce que vous aviez ou pour qui vous étiez ?

Quoi qu’il en soit, je pense qu’il faut simplement apprivoiser l’Ego le comprenant et reconnaître en quoi il veut se montrer utile (d’après la programmation neuro-linguistique, il y aurait toujours une intention positive derrière chaque comportement). Lorsque je le reconnais, je souris, intérieurement. Pour ma part, je suis au maximum conscient de la source de l’intention dans mes décisions, la peur ou l’amour. Si l’intention de l’action que j’entreprends est basée sur la peur alors, pour moi, c’est mon égo qui est au commande. Comme je l’ai dit plus haut, j’associe l’égo à un petit enfant blessé. Ainsi, lorsque j’agis par peur, je me dis que c’est le « petit moi » qui agit. Alors je me pose la question: « que ferait la plus belle version de moi-même dans cette situation ». De cette façon, la base de mon intention sera automatiquement reliée à l’Amour, des autres et de moi. Et finalement, dans de nombreuses situations on se rendra compte qu’il est moins facile d’agir de sa plus grande version que par égo mais ce que je me suis rendu compte, c’est lorsque j’agis par amour, je sors de n’importe quelle situation grandi et fier de moi.

Je vous mets au défi de vous poser les questions suivantes avant chaque décision: sur quoi est basée mon intention ? Comment agirait la meilleure version de moi même dans cette situation ?

Voilà pour cet article, qui marque également le sens du blog.

Bien à vous,

Pierre

About Pierre

Praticien en Hypnose & Coach spécialisé en Neurosciences - Membre de l'Equipe de France de Savate Boxe Française 2014 & 2015

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