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Biologie des croyances: Résumé 3 – Construction des croyances

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Chapitre 6 : Croissance et Défense

Dans ce chapitre, nous apprenons que notre organisme ne peut être en croissance et en défense à la fois. En effet, nous sommes toujours dans un de ces deux modes soit nous produisons de nouvelles cellules pour remplacer les anciennes, comme par exemple celles de nos entrailles se renouvellent toutes les 72 heures. Soit nous sommes en modes survies et alors nous consommons notre énergie et détruisons nos cellules pour nous défendre des dangers extérieurs ou des bactéries, virus et microbes qui tentent de nous infecter.

Le problème est que dans notre société actuelle, nous sommes souvent dans la peur, dans le stress par notre mode de vie, notre travail, le manque de confiance etc.. Or, les peurs sont directement reliées au cerveau reptilien qui est chargé d’assurer notre survie permettant de déclencher la fuite, le combat ou l’inhibition régler encore sur un monde rempli de dangers ou notre vie pouvait être en danger. Ainsi, un stress du travail peut-être interprété comme une peur de « mourir » par l’inconscient mal programmé. Cette perception captée, l’hypothalamus va déclencher la glande pituitaire qui est la coordinatrice des cellules. En activant le mode survie, elle va ordonner aux cellules veineuses de resserrer le chemin sanguin du système digestif et du cerveau préfrontal qui est le siège de la conscience pour envoyer le sang dans les membres afin de fuir ou de combattre. Le système consomme alors beaucoup d’énergie vitale pour être prêt à combattre l’agression extérieure.et arrêt le combat à l’intérieur soit le système immunitaire. L’auteur illustre son propos avec la métaphore suivante : « imaginons que vous êtes dans la savane, dans votre tente combattant une infection bactérienne. Tout d’un coup vous entendez un lion surgir. Votre cerveau doit décider quel danger est le plus grand. Il ne servirait à rien de combattre la bactérie si vous laissiez le lion vous attaquer. Votre corps cesse de lutter contre l’infection pour mobiliser l’énergie grâce à laquelle vous serez à même de vous défendre contre le lion. Ainsi, l’activation du stress extérieur à pour conséquence secondaire d’interférer avec votre aptitude à combattre la maladie. » De plus, dans notre société, l’agression extérieure est souvent issue de notre propre imagination, au stress que l’on rencontre face à une situation. Cette situation de stress nous fait perdre nos moyens cognitifs. Cette situation est souvent retrouvée chez les étudiants ou écoliers qui excellent en classe et pour autant, le jour de l’examen se retrouveront mains tremblantes dans l’impossibilité de retrouver leurs idées car le cerveau préfrontal fonctionnera tout simplement en sous régime à cause du stress. C’est pourquoi il est important d’être pleinement conscient de ses peurs et de savoir si elles sont utiles et nécessaires. Dans 90% des cas elles n’ont pas lieu de provoquer une telle anxiété.

Chapitre 7 : Une éducation consciente : les parents comme ingénieurs génétique

Ce chapitre commence par la croyance de l’auteur dans la différence entre ces deux filles, différence qu’il mettait sur le compte des gênes puisque les deux avaient reçu, selon lui, la même éducation. Ce n’est que des années plus tard, qu’il analysa son rôle de père. Pour sa première fille, Bruce LIPTON était très occupé et commençait sa carrière d’enseignant alors que pour la deuxième, ce dernier était plus confiant et accompli lui permettant de dégager plus de temps et d’énergie à l’éducation de sa fille.

Cette introduction faite, Bruce LIPTON démonte,  les anciennes thèses où le nourrissons était considéré comme dénué de mémoire et ne ressentait pas la douleur. En citant David CHAMBERLAIN, l’auteur montre que les bébés possèdent une mémoire implicite, sont sensible à la douleur, sont dotés d’un système nerveux et une pensée développée qui leur permette de faire des prévisions environnementales pour s’adapter rapidement à leur milieu. C’est d’ailleurs l’environnement du bébé qui conditionnera ses premières croyances et ses premières structures neuronales qui seront figées à vie tant qu’il n’y a pas de prise de conscience de ces programmes inconscients limitant. Et contrairement aux autres animaux, l’être humain a très peu de comportements instinctifs (Emily A. SCHULTZ et Robert H.LAVENDA 1987). En effet, dans une civilisation où les normes bougent très vite, les comportements instinctifs seraient contre productif. Ainsi, il vaut mieux pour l’enfant d’apprendre par le mimétisme. Par conséquent, l’enfant va être à l’affut des comportements de ses parents programmant ainsi ses croyances. L’auteur prend l’exemple du nourrisson qui naturellement sait nager. Or, il ne sait pas qu’il sait nager et à ses premiers pas, si, en s’approchant de la piscine, par exemple, il entend sa mère crier que c’est dangereux, il intégrera que l’eau est dangereuse. Plus tard, lorsque ses parents souhaiteront qu’il apprenne à nager, ces derniers s’étonneront qu’il a peur de l’eau. Or c’est eux même qui ont conditionné cette peur.  De plus, l’enfant est très réceptif aux adultes. En effet, son cerveau, jusqu’à deux ans est la majorité de son temps en onde Delta puis jusqu’à 6 ans entre Théta et Delta. Dans ces fréquences, le conscient est à l’état de veille, ainsi, tout ce qui est dit est pris pour argent comptant. Dites à l’enfant qu’il est un bon à rien et il le croira ! Ce n’est qu’après 12 ans que les ondes Bêta se développent permettant d’avoir un facteur critique plus élevé et de réagir consciemment à une situation. Or, déjà la majorité des programmes inconscients se sont installés entrainant le pilote automatique « stimuli-réaction ». L’Inconscient est donc programmé comme un Juke-Box programmé par nos croyances souvent infantiles. Mais le conscient, à la faculté d’observer, d’analyse et reconnaitre nos comportements. Pour cela, nous devons fournir un effort conscient afin de reconnaître assez tôt le déclencheur limitant pour le désamorcer.

D’ailleurs, les premiers programmes « traits de caractères » pourraient être impactés par l’humeur des parents dès le stade de maturation des spermatozoïdes et de l’ovule (Surani – Reik et Walter 2001). Cela s’appelle l’emprunte génomique. Ainsi, des mois avant la conception, les futurs parents devraient se préparer pour réduire au maximum le stress et être pleinement épanouis. Puis, pendant la gestation, la médecine à tendance à concentrer son énergie sur la forme physique de la mère, si elle se nourrit bien, si elle a assez de vitamines etc.…Or, à l’heure actuelle, les gynécologue-obstétriciens ne se préoccupent pas assez de l’état mental de la mère. En effet, une mère qui stress dégage du cortisol qui va être récupéré par le sang de l’enfant et lui provoquer les mêmes effets du stress chez l’adulte, diminution de l’afflux sanguins du tube digestif, du cerveau antérieur et influx massif vers les membres et le reptilien. Cet excès de cortisol aurait un effet sur le Quotient Intellectuel du bébé où seulement 34% serait lié au gêne et 51% du à l’environnement (DELVIN et al 1997 ; McGUE1997). En d’autres termes, « peut-importe la « qualité » des gênes d’une personne, si l’expérience culturelle de cette dernière est entachée d’abus, de négligences ou de fausses perceptions, son potentiel génétique ne pourra jamais se concrétiser ». C’est bien le milieu où grandi l’enfant qui activera ou non certains gênes. Les gênes des enfants ne reflètent que leur potentiel non leur destin.

Par ailleurs, des études menées sur les orphelinats roumains par une neurobiologiste d’Harvard, Mary CARLSON montre que les enfants qui ont reçu une piètre attention avaient leur croissance retardée, un taux de cortisol supérieur à la norme et des chances réduite dans la vie par rapport à d’autres enfants et que moins les enfants recevaient de contacts affectifs physiques plus ils avaient des chances de devenir violent (PRESCOTT 1996). Ces études remettent en cause les pratiques actuelles où l’enfant est séparé de sa mère. Vous pouvez retrouver ses adresses sur le lien entre l’absence de touchers et la violence en suivant ce lien www.violence.de

Conclusion

Pour la conclusion, je vais me permettre de commenter et donner mon avis. L’auteur profite de la conclusion pour créer des liens entre la spiritualité et la science. C’est d’ailleurs ce que j’ai personnellement le plus apprécié dans cet ouvrage. En effet, jusqu’à la conclusion, nous avons un livre purement scientifique. Pour autant, l’auteur souhaite nous transmettre en fin de livre sa vision de la science actuelle et l’importance pour lui, de recréer le lien entre la science et la spiritualité. Pour cela, l’auteur s’appuie sur vingt cinq années de clonage cellulaire pendant lesquelles il a observé que les cellules, ces ensembles et engrenages de protéines, s’activent par l’environnement. Par ailleurs, « chaque protéine fonctionnelle de notre corps est l’image complémentaire d’un signal de l’environnement. Si une protéine n’avait pas de signal complémentaire avec lequel s’associer, elle ne fonctionnerait pas ». D’où l’importance de comprendre l’ordre naturel des choses avant de jouer avec nos gênes et les gênes de la nature en jouant aux apprentis sorciers car l’homme de science actuel se croit au dessus de la nature. Or, si on modifie un gêne dans la nature, il y a de forte chance pour que cette modification impact également notre structure. Par ailleurs, l’auteur nous informe que la vie sur Terre a connu cinq phases d’extinction. Toutes venants de l’extérieur. D’après lui, la sixième viendrait de l’homme lui-même qui, s’il le continu ainsi, s’autodétruira. Il faut comprendre que l’homme, n’est pas génétiquement programmer pour être violent. Que les animaux, dans la nature, se battent pour leur survie, pour la nourriture ou la reproduction. Or, l’homme est en haut de la chaîne alimentaire et n’a pas besoin de se battre pour ses besoins primaires. C’est le seul mammifère à se battre pour des biens matériels qui est dirigé par son égo (la partie soulignée est mon point de vue). L’homme fait partie d’un tout, de cet ensemble complexe de cellules vivantes sur Terre. De plus chaque cellule possède une mémoire cellulaire transportant la mémoire de l’expérience vécu. Pour vérifier cela, Bruce LIPTON nous propose de nous intéresser aux recherches de Claire SYLVIA, qui a écrit un livre suite à une transplantation du coeur et des poumons. Après cette transplantation, SYLVIA se découvrait un penchant pour la bière, les pépites de poulet et la moto….Elle appris, plus tard que les organes qu’elle avait reçu était ceux d’un jeune homme de 18 ans passionné de moto…. Ouvrant ainsi comme hypothèse que l’esprit se trouverait partout dans le corps et qu’à l’image de l’environnement, tout est lié.

Enfin, ce livre, avant d’être pour ma part, une magnifique découverte, est un livre porteur d’espoir. Dans un monde où, les médias nous envoient des images de peur, de sexe, de richesses, de superstar…jouant ainsi sur notre égo, nos peurs et nos désirs matériels. Bruce LIPTON montre que ce système, n’est qu’une répétition de schéma ayant déjà eu lieu et, à l’image des cellules unicellulaires il y a des millions d’années, nous allons comprendre qu’il vaut mieux s’unir pour trouver de nouvelles solutions, de nouveaux modes de vie pour créer un monde où tout le monde trouverait sa place, à l’image de chaque cellule dans notre corps.

About Pierre

Praticien en Hypnose & Coach spécialisé en Neurosciences - Membre de l'Equipe de France de Savate Boxe Française 2014 & 2015