« Le plaisir se ramasse alors que la joie se cultive ».
Cet extrait de citation nous montre qu’il ne peut avoir de réel plaisir sans joie. Le plaisir serait le fruit de la joie. Ainsi, tout plaisir n’étant pas le fruit de la joie ne serait pas un réel plaisir mais un plaisir illusoire. Ou encore, la joie si elle est bien « cultivée » entraînera « inévitablement » du plaisir que l’on pourra savourer.
Pendant la semaine de méditation, je me suis senti vraiment heureux, vraiment joyeux au fait d’être seul. Pour autant je n’avais rien, je ne faisais pas grand-chose, et une fois l’ennuie dépasser, je me sentais vraiment bien, en paix avec moi-même. Cet état de joie, loin des plaisirs matérialistes me rendait heureux.
Pour autant je pensais à toutes ces personnes, les personnes dont nous disons « qu’ils ont tout pour être heureux » et qui sont plus malheureux que ceux qui n’ont rien. Et donc je me suis mis à méditer sur la question : Par ailleurs, dans ce monde où nous avons tout, les personnes qui consultent des thérapeutes sont de plus en plus nombreuses, comme ci on avait de plus en plus de biens pour être heureux et pour autant le monde devient de plus en plus malheureux alors qu’il semble que nous sommes à une époque d’abondance.
Mais alors, qu’est-ce qui fait que dans un monde abondant et donc qui a le potentiel de nous rendre toutes et tous heureux, les gens soient de plus en plus malheureux ? C’est vrai ? Peut-on alors se demander si le fait d’avoir de plus en plus de plaisir contribue réellement à devenir plus heureux. D’ailleurs, on dit avoir ou prendre du plaisir, ce qui signifie que c’est nourri de l’extérieur. Le plaisir serait-il lié au fait de posséder ? Si tel est le cas, on peut penser que, comme toute possession, on peut le perdre et donc avoir peur de le perdre. Par conséquent, la peur de perdre quelque chose, ou de ne pas l’obtenir, peut-elle générer de la frustration ainsi qu’une course sans fin en quête de plaisir inassouvi pouvant rendre l’Etre humain malheureux ? Si cette crainte génère une émotion sur laquelle des quatre émotions de base serait-elle générer ? La Peur, la Colère, la Tristesse, la Joie ? L’émotion que génère la joie est-elle liée à une crainte de perdre ? Peut-on être joyeux à l’idée d’avoir du plaisir ? Je pense que oui. Peut-on être joyeux à l’idée de ne pas prendre du plaisir ? Je pense que non. Alors qu’est-ce qui nous fait plaisir ? David Lefrançois, dans le grand dictionnaire de coaching propose le plaisir saint comme suit:
- « Le plaisir doit être stable, et non en mouvement perpétuel. Aujourd’hui, le plaisir est un mouvement sans fin, fatigant, éreintant, angoissant, et tout cela est dû à une hypertrophie des désirs, suscitée par les publicités, les sollicitations incessantes à une surconsommation de produits inutiles, sollicitations extérieures et permanentes à chercher des plaisirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires et qui nous obligent à céder la conduite de notre destinée à des forces extérieures aux nôtres ».
Comme lui, je vois trop de personnes malheureuses se perdre dans le plaisir afin de se faire croire qu’elles sont heureuses, entraînant ainsi des excès, alcool, drogue, sexe. Certaines personnes multiplient les relations, les coups d’un soir pour prendre du plaisir mais au fond d’eux elles sont perdues et malheureuses. Probablement que suite à ces excès de plaisir, il y aura des regrets, entraînant ainsi un retour à la réalité où finalement, la personne éprouvera un manque voir même de la culpabilité, entraînant ainsi un mal Etre. Envahis de regrets et à l’idée de rendre leur entourage malheureux mettant des années à réparer leur erreur, et encore, comme toute blessure, elle fera une croûte, puis se transformera en cicatrice immuable pour rappeler à vie ce qui s’est passé. Je pense que la société dans laquelle on vit, nous pousse à tout avoir tout de suite et empêche les gens d’avoir une vision à long terme, de profiter humblement de ce qu’ils ont, de faire de ce qu’ils ont une bénédiction plutôt que de croire qu’il leur faut plus pour être heureux.
Comme ces auteurs, je pense que le plaisir pourra être entièrement apprécié s’il n’est pas recherché mais sera le résultat d’une action ayant été faite dans la joie et dans le respect de Soi. En effet, je pense que l’accès au bonheur dépend de l’intégrité que vous avez avec vous-même. Qui êtes-vous ? Qui incarnez-vous ? Quelles sont vos valeurs ? Etes-vous conscient des actions que vous posez dans le sens de vos valeurs ? C’est cet alignement qui fera que quoi qu’il arrive, vous vous sentirez bien dans votre peau et fier de vous !
Mon ami Platon, se joint à moi pour vous écrire ceci « C’est la Sagesse qui fait que, en fonction de nos efforts, nous voyons s’accomplir nos voeux dans toutes les activités humaines. Comme la Sagesse est ce qui permet d’atteindre le but proposé, elle est d’une extrême valeur pour la réalisation du bonheur. Pour le Sage, les circonstances bonnes ou mauvaises sont utiles car il fait un bon usage des deux. Puisque nous voudrions tous être heureux, que ce bonheur ne s’acquiert pas sans le bon usage de nos dons et que la connaissance nous donne ce bon usage, chacun doit commencer par être plein d’amour pour la Sagesse et aspirer avec le plus grand dévouement à devenir le plus Sage possible. Car ainsi, notre âme est le plus semblable à Dieu, qui est la Sagesse même ».
Ainsi, la joie, le bonheur, viendrait d’un alignement avec Soi et donc viendrait de l’intérieur ? C’est ce que je crois comprendre de mes différentes expériences. Ainsi, vous pouvez faire le choix, tout de suite, de choisir la joie puisque cela dépend de vous. Par conséquent, nous sommes responsables de notre bonheur et de notre joie. En résultera du plaisir d’être joyeux et d’atteindre vos objectifs. En revanche, si ce plaisir, va à l’encontre des engagements que vous avez pris avec vous-même, alors celui-ci deviendra un plaisir malsain qui remettra en cause votre état de joie.
Prenons un exemple concret. A l’heure où j’ai écrit cet article, mes amis étaient en vacances et je sortais et prenais et du plaisir à les voir, vraiment. Sauf que mon rythme de sommeil étai totalement déréglé, je me lèvais plus tard, et je prenais du retard à écrire cette série de vidéo et c’était la course pour atteindre mon objectif. De fait, je me sentais moins bien dans ma peau et je n’étais plus en phase avec les engagements que j’ai pris avec moi-même, mon intégrité était remis en question. D’ailleurs, au fil de ces soirées, un ami me disait « reste encore trente minutes, on a l’impression que tu te prives à rentrer plus tôt, moins faire la fête » … j’avais vraiment envie de lui expliquer que j’étais heureux dans mes projets, que je me faisais plaisir en les voyants mais que si demain je me levais tard et que je n’arrivais pas à écrire mon article à temps alors je serai énervé avec moi-même. Et puis la conversation à continuer, j’ai fait une démonstration d’hypnose et je suis rentré à 2h au lieu de 00h00 pour prendre mon cycle de 00H15. Résultat le lendemain matin, j’ai commencé à travailler à 9h30, au lieu de 7h30, et j’ai du supprimer le sport pour finir cet article parce que il devait déjà être fini la veille donc j’étais déphasé entre ce que mes engagements et les faits. Par conséquent, la joie était moins forte que si j’avais pris du plaisir avec mes amis jusqu’à 00h et respecter mes engagements. C’est une des clés : soyez en phase avec vous-même et vous serez heureux.
A votre tour de travailler : Trouver trois actions vous permettant de renforcer votre joie tous les jours ?
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Et pour aller plus loin voici une webconférence pour retrouver accéder au Bonheur ILLIMITÉ !!!